L’amélioration de la santé maternelle et infantile est un travail sans relâche. Toutes les 11 secondes, une femme ou un nourrisson meure à travers le monde.
« Environ 830 femmes meurent chaque jour dans le monde du fait de complications liées à la grossesse ou à l’accouchement », selon un rapport de l’OMS et de l'UNICEF. Même si entre 1990 et 2015, la mortalité maternité a quasiment diminué de 44% à l’échelle mondiale, ce chiffre reste inacceptable car la plupart des décès auraient pu être évités !
Accéder aux soins : Des inégalités dans le monde
Les plus impactés par les taux de mortalité élevés sont les plus pauvres : « 99% des décès maternels se produisent dans les pays en développement, dont plus de la moitié en Afrique Subsaharienne ». A l’intérieur de ces pays, des disparités s’observent aussi en fonction des revenus des populations et des zones rurales et urbaines.
Nouvelles estimations de la mortalité maternelle pour 2017 - #RCA : 829 femmes décédées pour 100 000 naissances vivantes. Le #Centrafrique au 5ème rang après Soudan du Sud, Chad, Sierra Leone, Nigeria et au même niveau que la Somalie. #OMS#WHO#UNICEF#UNFPA#UN Pop. Div. pic.twitter.com/pDkFnC3AGL
— OMS Centrafrique (@OMSCentrafrique) September 20, 2019
Les adolescentes et les multipares sont le plus touchées par ce fléau
Dans la plupart des pays en développement, mourir des complications de la grossesse et de l’accouchement est la principale cause de décès chez les adolescentes. Les femmes de ces pays ont aussi plus de grossesses que dans les pays développés, ce qui augmente le risque de mourir durant cette période.
Les principales complications causant 75% des décès sont l’hémorragie du post-partum, les infections, l’hypertension artérielle gravidique, les complications de l’accouchement ainsi que les interruptions volontaires de grossesse réalisées dans de mauvaises conditions. Mais il y a aussi le paludisme, le VIH …
Continuer le combat en améliorant la santé des mères et des enfants, tel est l’objectif de l’OMS en travaillant sur des recommandations cliniques, en proposant des traitements plus efficaces à moindre coût, en fournissant des matériels de formation…
Mais les associations humanitaires sont indispensables, car ce qui manque à ces femmes c’est l'assistance médicale par des soignants formés car « seules 51% des femmes des pays à faible revenu bénéficient de l’assistance d’un personnel qualifié lors de l’accouchement ».