Face à l’augmentation des infections sexuellement transmissibles, le ministère de la Santé et de la Prévention a lancé « Mon IST ». L’objectif ? Faciliter l’accès au dépistage. Quelles sont les modalités ?
Depuis le 1er septembre 2024, il est possible de demander un dépistage des IST en laboratoire de biologie médicale. Sans ordonnance et sans rendez-vous, toute personne qui le souhaite peut demander un dépistage de 4 infections sexuellement transmissibles gonorrhée, chlamydiose, hépatite B et syphilis en plus du VIH – qui était déjà accessible depuis 2022 sans prescription.
Le dépistage est pris en charge à 100 % par l’Assurance Maladie pour les personnes âgées de moins de 26 ans et à 60% au-delà avec une participation à 40% de la mutuelle. Le VIH est pris en charge à 100 % par l’Assurance.
IL suffit donc de se présenter dans un laboratoire de ville et de remplir un questionnaire pour déterminer les IST à dépister. En cas de test positif, le biologiste oriente le patient ou la patiente vers un professionnel de santé, un centre médical ou un établissement hospitalier.
Dans un bulletin de novembre 2023, Santé publique France avait alerté sur l’augmentation du taux d’incidence des cas diagnostiqués d’infection à chlamydiae trachomatis et de syphilis. Parallèlement, l’OMS signalait une diminution du recours aux préservatifs chez les adolescents sexuellement actifs.
« Mon IST » s’inscrit dans un plan d’action contre la lutte des IST. Néanmoins, il ne constitue qu’un levier parmi d’autres autres comme la sensibilisation sur ces infections et les façons de s’en protéger.
Références :
ameli.fr
santepubliquefrance.fr
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