À l’occasion de « Septembre Turquoise », l’association IMAGYN et le laboratoire AbbVie lancent une campagne pour sortir le cancer de l’ovaire de l’ombre. Comment mieux informer et protéger les femmes ?
Un cancer rare… mais redoutable
Souvent éclipsé par d’autres cancers féminins, le cancer de l’ovaire n’en demeure pas moins l’un des plus agressifs : avec 5 500 nouveaux cas chaque année en France, il représente la cinquième cause de mortalité féminine par cancer. Ce cancer « furtif » frappe dans le silence, avec 75 % des patientes diagnostiquées à un stade avancé, quand la maladie s’est déjà propagée. Dans ce contexte, le pronostic demeure sombre : 1 femme sur 4 décède dans les trois mois suivant la découverte de la maladie, et plus de 40 % dans l’année.
Symptômes discrets, diagnostic trop tardif
Bouleversements digestifs, ballonnements, troubles du transit, douleurs abdominales… Les signes du cancer de l’ovaire sont discrets, souvent confondus avec des troubles bénins. Résultat : un diagnostic retardé et une perte de chances. Éveiller l’attention des professionnelles de terrain sur ces signaux d’alerte – même atypiques – peut littéralement sauver des vies.
Un enjeu de suivi gynécologique après la ménopause
Fait trop peu connu : l’âge médian au diagnostic est de 65 ans, période où de nombreuses femmes cessent le suivi gynécologique, pensant ne plus être concernées. Or, ce suivi reste indispensable ! Maintenir une vigilance post-ménopause permet non seulement de repérer des symptômes suspects, mais aussi de créer un espace de dialogue où la prévention a toute sa place.
« Ovaires sous surveillance » : informer et donner la parole
La campagne « Ovaires sous surveillance » mise sur la force des témoignages et du partage d’expertise. Patients et professionnels y croisent leurs regards pour déconstruire les tabous : « La ménopause n’est pas la fin ! Exigez un suivi, demandez un second avis, ne négligez pas le dialogue au fil des années », martèlent les ambassadrices d’IMAGYN.
Messages clés à retenir pour la pratique
- Osez aborder l’ovaire : la prévention passe par la connaissance et le dialogue, même après 50 ans
- Repérez les signes inhabituels (douleurs persistantes, ballonnements répétés, troubles digestifs inexpliqués)
- Encouragez la poursuite du suivi gynécologique après la ménopause
- Valorisez le témoignage et la parole des patientes engagées
- Orientez vers un centre expert dès que l’histoire ou les symptômes sont atypiques
Pour découvrir le témoignage de Guitta
Et celui d’Anne-Marie
CP Imagyn et Abbvie du 05/09/2025.
Pour plus d’informations et de ressources : www.imagyn.org
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