Alors que les médecines alternatives déclenchent des débats sur leur manque de preuves scientifiques, une équipe des universités de Montpellier a lancé MOTRIAL, un thésaurus des études scientifiques portant sur les interventions non médicamenteuses (INM).
Un « Pubmed » des médecines complémentaires
La plateforme baptisée, MOTRIAL, se définit comme un outil « académique, gratuit, collaboratif ». Ici, on est par pour ou contre les médecines alternatives, on ne ne sombre pas dans les extrêmes, mais on décrypte leurs atouts ou leurs faiblesses, en puisant dans des études scientifiques pertinentes. Ainsi, MOTRIAL recense plus de 2 millions de publications incluant des méta-analyses et des revues systématiques.
Nous avons testé pour la requête (à rentrer en anglais) : « hypnosis ».
MOTRIAL propose 11 résultats, dont 1 qui pourrait intéresser les sages-femmes réalisant le suivi gynécologique.
Un essai randomisé en cours qui étudie l’impact de l’hypnose sur les bouffées de chaleur de la femme ménopausée.
Les interventions non médicamenteuses n’ont pas dit leur dernier mot
Puisque selon l’enquête CAMbrella de 2012, réseau européen de recherche en médecine complémentaire et alternative (CAM), 100 millions de personnes se tournent vers les interventions non médicamenteuses en Europe, il est important de proposer des alternatives fondées sur des preuves.
Depuis 2018, il existe en France le CUMIC, le Collège universitaire interdisciplinaire de médecine intégrative et thérapies complémentaires. Il a été mis en place par deux professeurs de médecine pour promouvoir notamment les thérapies complémentaires, basées sur des publications aux méthodologies rigoureuses. « Chaque année, plus de 50 000 publications concernent des études ne portant pas sur les médicaments », comme le souligne The Conversation, alors on n' a pas fini d’entendre parler de ces médecines complémentaires !
Sources:
Theconversation.com
motrial.fr