Avec le syndrome génito-urinaire, les troubles émotionnels, les femmes ménopausées ne sont pas à l’abri de souffrir de dépression. Pour cette étude publiée dans « Ménopause », le journal de la North American Menopause Society, la prévalence serait même très élevée.
Le passage vers la ménopause peut être un moment difficile à vivre pour certaines femmes tant sur le plan physique que psychologique : tristesse, dépression, instabilité émotionnelle, anxiété, irritabilité, trouble de la mémoire et de la concentration.
Dans cette étude menée sur 485 femmes âgées de 35 à 78 ans, 41% souffrent de dépression. De plus, les chercheurs ont identifié des facteurs de risque qui majoraient la survenue de dépression comme le fait d’être veuve, séparée de son conjoint, de consommer de l’alcool, un traitement médical, d'avoir une incapacité physique, une maladie mentale, ou bien d’avoir 4 enfants ou plus.
Les résultats de cette étude corroborent ceux que l’on trouve déjà dans la littérature. Ils rappellent qu’il est important d’accompagner avec une attention particulière les femmes s’approchant de la ménopause et celles qui sont ménopausées.
Référence :Depression, anxiety, and fear of death in postmenopausal women - Menopause: June 29, 2020