Les femmes bouderaient-elles leur suivi gynécologique ? A en lire les résultats d'un sondage *  il semblerait que oui car 1 femme sur 3 n’a pas consulté un gynécologue depuis plus de 2 ans et 2 sur 10 depuis plus de 3 ans. Pire encore, 1 sur 10 ne consulte pas du tout.

Lorsqu’on regarde de plus près les différentes tranches d’âge, les 18-24 ans sont 3 sur 10 à déclarer ne jamais à avoir vu un gynécologue de leur vie.

Concernant les soins négligés, elles sont 76% à repousser les visites de contrôle annuelles et les dépistages de cancer.

Suivi gynécologique négligé, quelles sont les causes ?

Les raisons déclarées par les femmes interrogées portent sur le rapport au corps et la pudeur mais tournent aussi autour de l’accessibilité aux consultations gynécologiques : délais trop longs, lieu de résidence éloigné des cabinets gynécologiques.

Par ailleurs, le sondage ne parle pas des médecins généralistes aptes à réaliser le suivi gynécologique, ni même des sages-femmes. Pourtant, depuis 2009, ces dernières sont habilitées à réaliser les consultations préventives de gynécologie et de contraception des femmes en bonne santé.

Il existe des options , diffusons les vrais messages clés !

Devant ces résultats alarmants, QARE a lancé la campagne #stopausacrificegyneco en collaboration avec l‘illustratrice Margaux pour interpeller les femmes sur les situations de renoncement au suivi gynécologique. 

???????? Qare lance la campagne #StopAuSacrificeGyneco !
Selon une étude @IfopOpinion, 60% des #femmes en France ont déjà renoncé à des soins gynécologiques !
???? Donnons aux femmes la possibilité de faire de LEUR santé une priorité !

Collab : Margaux Motin#sante#gyneco#soinspic.twitter.com/gYXTHxNN1T

— Qare (@_Qare_) January 18, 2022

Leur suivi doit être une priorité et des solutions existent comme consulter une sage-femme. Voilà un message à communiquer !

*Sondage réalisé par l'Ifop pour Qare, du 01 au 03 décembre 2021 sur un échantillon de 1 003 femmes âgées de 18 ans et plus, représentatives de la population française et structuré selon la méthode des quotas.

Photo de Cedric Fauntleroy provenant de Pexels