Stop à la «non-science »

Pour mettre à mal « les rumeurs et allégations sur de prétendus effets secondaires graves de la vaccination », le manifeste rappelle que celle-ci représente une technique médicale particulièrement efficace et bien tolérée, où la vigilance, vis-à-vis de ces effets indésirables exceptionnels, est rigoureuse. La vaccination prévient de maladies potentiellement sévères, réduit la mortalité et le risque de séquelles, et évite des traitements lourds.

Un enjeu de santé publique pour les années à venir

La France est l’un des 6 derniers pays d’Europe à recenser encore des cas de rougeole. Des milliers de cas entre 2008 et 2011. Une couverture vaccinale insuffisante, pourtant d’intérêt collectif, puisque des enfants non protégés (10 à30% selon les vaccins) « mettent en danger » les autres enfants, les sujets fragiles, les malades, les personnes âgées, les femmes enceintes, les nourrissons…

Bémol sur l’obligation mais…

Le manifeste s’accorde à souligner que l’obligation vaccinale est une mesure excessive, mais la seule solution retenue par nos tutelles pour la France, où la configuration est spécifique avec ses 41% d’hésitants.
Si l’Etat avait considéré que les vaccins recommandés dans les années 70 n’étaient plus obligatoires, comptant alors sur l’adhésion de la population et des professionnels de santé, ils restent, par ailleurs, tout aussi importants. Au final, les vaccins obligatoires à partir du 1er janvier 2018 ne sont pas nouveaux puisqu’ils reprennent les 3 obligatoires (Diphtérie, Tétanos, Poliomyélite) jusque-là, ainsi que les 8 fortement recommandés (Coqueluche, Haemophilus influenzae b, Hépatite B, Méningocoque C, Pneumocoque, Rougeole, Oreillons, Rubéole).

Source : http://solidarites-sante.gouv.fr