Paru au Journal Officiel ce 6 mars, un décret fixe la liste réactualisée des médicaments et des dispositifs médicaux que les sages-femmes peuvent prescrire.
Rentré en vigueur le 6 mars 2022, le décret n°2022-325 élargit les droits de prescription des sages-femmes.
On peut saluer quelques avancées telles que le traitement des cystites en dehors de la grossesse, la prescription d’anti-infectieux par voie locale ou orale dans le traitement de première ligne des vaginoses ou vaginites, des antiviraux en prévention des récurrences d’herpès génital et lors d’une primo-infection, les traitement des IST à Chlamydiae trachomatis et à Neisseria gonorrhoeae et des infections à Trichomonas vaginalis (patientes et partenaires), ainsi que la prescription d’appareil de contrôle de glycémie (avec bandelettes et lancettes) et des pessaires.
Par ailleurs, il est regrettable de constater que d’autres demandes n’ont pas abouti comme la prescription du traitement par voie orale des mycoses récidivantes ou même la prescription plus large d’AINS, qui est à ce jour limitée à la prise en charge de la douleur du post-partum, dans le cadre de l’IVG et des dysménorrhées primaires (excluant les spécialités indiquées spécifiquement dans la prise en charge symptomatique d’affections rhumatismales).
Tableaux extraits du décret n°2022-325 du 5 mars 2022