Connues pour leurs bienfaits sur la santé, la consommation d’algues devient de plus en plus fréquente. Toutefois, l’Anses rappelle que leur teneur en iode peut être excessive et de fait, leur utilisation est déconseillée chez les femmes enceintes et allaitantes sans avis médical.
De plus en plus de personnes consomment des algues marines. Disponibles sous différentes formes, en compléments alimentaires, séchées ou fraîches, elles contiennent de l’iode à des dosages variables, qui peuvent dépasser le dosage quotidien recommandé. C’est pourquoi l’Agence nationale de sécurité sanitaire
de l’alimentation, de l’environnement et du travail(ANSES) recommande à certaines populations dont les femmes enceintes et allaitantes de rester vigilantes.
La réglementation française fixe la dose journalière d’iode maximale à 150 µg dans les compléments alimentaires (et de 200 à 250 µg pour les femmes enceintes selon l'OMS*). Avec une consommation excessive d’iode, il existe un risque de dysfonctionnements de la thyroïde ainsi que des effets indésirables sur le plan cardiaque ou rénal.
L’Agence déconseille donc aux femmes enceintes et allaitante la consommation d’algue, notamment les algues brunes et l’algue rouge, hors avis médical.
Elle recommande aussi aux consommateurs de choisir des produits contenant des "algues dont les circuits d’approvisionnement sont contrôlés par les pouvoirs publics".
Sources :
anses.fr
Zimmermann MB. Iodine deficiency in pregnancy and the effects of maternal iodine supplementation on the offspring: a review. Am J Clin Nutr 2009;89:668S-72S.