L’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) a publié une analyse des données de la littérature concernant les antiépileptiques et le valproate n’est pas le seul à risque pour le fœtus.
Avec le valproate, médicament le plus à risque de malformations et de troubles neuro-développementaux sur le fœtus, cinq autres substances présentent des conséquences néfastes chez l’enfant exposé in utero :le topiramate, le phénobarbital, la primidone, la carbamazépine et la (fos) phénytoïne.
Par ailleurs, l’Agence « appelle à la vigilance sur l’utilisation de la prégabaline (Lyrica et génériques) étant donné le risque malformatif potentiel et sa prescription importante en France ». En ce qui concerne la lamotrigine et le lévétiracétam, « les données actuellement disponibles ne montrent pas d’augmentation de la fréquence des malformations ».
Le point information de l’ANSM rappelle aussi qu’une fiche mémo de la Haute Autorité de Santé à destination des professionnels a réactualisé en 2018 la prise en charge des filles, adolescentes, femmes en âge de procréer et femmes enceintes atteintes d’épilepsie.
Sources :
Antiépileptiques au cours de la grossesse : Etat actuel des connaissances sur les risques de malformations et de troubles neuro-développementaux - Point d'information – ansm.sante.fr
Fiche mémo Filles, adolescentes, femmes en âge de procréer et femmes enceintes ayant une épilepsie : spécialités à base de valproate et alternatives médicamenteuses – Mise à jour septembre 2018 - has-sante.fr