Régulièrement relayés dans les réseaux sociaux, les femmes allaitant en public sont victimes de violences verbales voire physiques. Pour punir les agresseurs, une députée du Val-d’Oise, propose une loi créant le délit d’entrave à l’allaitement.
En France ou même ailleurs dans le monde, allaiter son enfant en public est source de remarques désobligeantes ou même de violences. Les femmes ne peuvent-elles pas nourrir leur enfant librement et répondre à ses pleurs lorsque celui-ci a faim?
Dernièrement, une jeune fille a été giflée par une autre femme, dans une file d’attente, parce qu’elle avait osé donné discrètement son sein pour calmer son bébé âgé de 6 mois. Et autour d’elle aucune réaction.
Alors que l’on promeut l’allaitement maternel, plusieurs femmes ont subi ce type de situation inadmissible.
Une touriste australienne a été priée d’arrêter d’allaiter à Disneyland Paris
— Le Parisien (@le_Parisien) July 6, 2021
• La sécurité l'a interrompue au motif que cela choquait la clientèle étrangère
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Pour faire changer les mentalités et faire comprendre qu’interdire à une mère d’allaiter son bébé en public est un délit, une députée du Val-d’Oise, Fiona Lazaar, a proposé une loi créant le délit d’entrave à l’allaitement devant l’Assemblée nationale. Elle explique à 20 minutes, que celui-ci contient 2 articles. « Le premier crée un délit passible de 1 500 euros d’amende pour qui interdit ou tente d’interdire à une femme d’allaiter dans l’espace public ou dans un établissement accueillant du public. Le second article vient, quant à lui, écrire noir sur blanc que le fait d’allaiter en public, n’est pas constitutif d’une exhibition sexuelle. C’est ce qui est très souvent reproché aux femmes qui le font. »
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