Alors que les bactéries deviennent de plus en plus résistantes aux antibiotiques des chercheurs ont conçu une thérapie génique en prévention et pour traiter l’infection à chlamydia.
L’infection à chlamydia est l’infection sexuelle la plus répandue dans le monde. Dans prés de 80% des cas, elle est asymptomatique chez les femmes. Mais si l’infection n’est pas traitée elle peut conduire à des complications (grossesse extra-utérine, salpingite, stérilité tubaire).Il est donc important de la dépister pour la traiter.
Habituellement traitée par antibiotique, il arrive que des bactéries résistent. C’est pourquoi des chercheurs de l’Université de Waterloo ont élaboré une thérapie génique pour traiter mais aussi en prévention des infections à chlamydia. Utilisant des nanotechnologies, un acide ribonucléique interférant, cette nouvelle thérapie empêche les bactéries de s’introduire dans l’enveloppe cellulaire des cellules du tractus génital. Ce qui permet de diminuer la propagation de l’infection chez le sujet déjà touché et de réduire le risque d’atteinte en cas d‘exposition au chlamydia. Les chercheurs annoncent dans le Scientific Reports un taux de réussite en prévention de 65%!