Le décret relatif à l’organisation et au fonctionnement du service d’accès aux soins (SAS), publié le 15 juin 2024 au JO, intègre désormais les sages-femmes.
Le SAS pour désengorger les services d’urgence
Pour faire face aux difficultés d’accès aux soins non programmés, la généralisation et le développement du service d’accès aux soins ont été votés par les parlementaires dans le cadre de la loi Valletoux. Le décret a été publié au JO du 15 juin 2024.
L’objectif est d’organiser les demandes et la prise en charge des soins non programmés et non urgents en ville pendant les heures d’ouverture des cabinets des libéraux et dans un délai de 48h. Les professionnels de santé qui intègrent ce système doivent donc libérer des créneaux dans leur agenda pour accueillir ces demandes.
Ce dispositif a pour but de réduire l’engorgement des services d’urgence. Pour le moment seuls quelques départements sont concernés par ce dispositif.
Plus concrètement, la régulation du SAS est gérée via un centre d’appel des SAMU. Quand l’assistant de régulation médical reçoit l’appel, selon la demande, il oriente le patient soit vers le SAMU pour les demandes de soins urgents, soit vers la régulation médicale pour les soins non urgents.
Pour les sages-femmes
Cette régulation médicale peut être assurée par les sages-femmes. Avant de s’inscrire, il faut vérifier que le département soit concerné.
La régulation peut être assurée depuis son cabinet médical et de son domicile. Au préalable, une convention doit être signée entre l’établissement support du SAMU, l’association de régulation territoriale (ou le groupement de coopération sanitaire) et le professionnel de santé.
La sage-femme se doit d’accepter les consultations pour lesquelles elle est compétente. Dans le cadre de ce dispositif, ces consultations de soins non programmés sont majorées de 15€ et le nombre hebdomadaire est limité à 20.
Source : ordre-sage-femme.fr
Photo de cottonbro studio: https://www.pexels.com/fr-fr/photo/femme-travailler-ecrite-etre-assis-7578814/