La nutrition influence la prévention et le traitement de certaines maladies. Pour être à la page des dernières données scientifiques, le Physicians Comittee for Responsible Medicine a réactualisé son application, un guide nutritionnel à destination des cliniciens.
Connaître l’impact de la nutrition sur la maladie
On sait que l’alimentation joue un rôle crucial dans l’apparition et le traitement de pathologies. Mais à moins d’avoir suivi un enseignement spécialisé, les connaissances en nutriments et de façon générale sur la nutrition, peuvent faire défaut. Cette application, nommée PCRM’S, disponible sur App Store et GooglePlay (en anglais), propose gratuitement les dernières données scientifiques en nutrition pour plus de 100 maladies.
Par exemple, pour la requête « urinary infection » :
Le guide donne la définition de l’affection, les facteurs de risque, le diagnostic, le traitement ainsi que les considérations nutritionnels. Dans ce paragraphe, le professionnel peut lire entre autres que :
Certains types de flavonoïdes bloquent l’adhésion d’E.coli.
Des études épidémiologiques et cliniques montrent que les femmes consommant du jus de canneberge ou canneberge-airelle présentent 20% de risque en moins de développer une infection urinaire par rapport à celles qui n’en boivent pas.
Il est aussi mentionné que d’autres recherches sont justifiées, puisqu'on ne connait ni le dosage optimal, ni les populations le plus susceptibles d’en bénéficier.
Le guide référence micronutriments, macronutriments et les besoins nutritionnels
Une mine d’informations pour chaque micronutriment et macronutriment, des tableaux fournissent des données sur le rôle biochimique, les symptômes de carence, les symptômes de toxicité et les apports journaliers recommandés à chaque période de la vie.
Le test avec l’iode :
L’élément chimique est un composant des hormones thyroïdiennes (T3 et T4).
Sa carence entraîne : hypothyroïdie, goitre, retard mental, crétinisme et divers d’anomalie du développement.
Les symptômes de toxicité sont : brulure de la bouche, gorge, estomac, douleurs abdominales, fièvre, nausées, vomissements, diarrhée, risque accru de cancer papillaire thyroïdien, hyperthyroïdie…
Et les apports journaliers recommandés pour la femme enceinte sont de 220 µg, la femme allaitant, 290 µg, le nourrisson 110 µg…
Pour celles et ceux qui souhaitent intégrer la composante nutrition dans leur pratique clinique, cette application est vraiment une aide au quotidien.
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