Des cas de surdosage en vitamine D liés à la prise de compléments alimentaires ont été rapportés chez les enfants. C’est pourquoi, l'Anses, l'Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM), les sociétés savantes de pédiatrie, le collège national des sages-femmes et les centres antipoison, alertent les professionnels de santé et les parents sur son utilisation.
L’apport de vitamine D en prévention du rachitisme intègre les recommandations françaises selon lesquelles un enfant doit être supplémenté depuis sa naissance à ses 18 ans.
Sur le marché, il existe pléthore de compléments alimentaires enrichis en vitamine avec des dosages et concentrations différentes en vitamine D ce qui peut semer la confusion. Certains, trop concentrés en vitamine D, ou bien associés à d’autres vitamines ou encore faisant l’objet d’erreur de dosage peuvent entrainer des risques sur la santé de l’enfant. En effet, une hypercalcémie chez les enfants et nourrissons peut causer une atteinte rénale.
Pour cette raison, l'Anses, l'Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM), les sociétés savantes de pédiatrie, le collège national des sages-femmes et les centres antipoison recommandent aux professionnels et aux parents de privilégier les médicaments aux compléments alimentaires, de contrôler les doses administrées et de ne pas multiplier les produits à base de vitamine D.
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