La Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES) a mis à jour les indicateurs sur la santé périnatale 2022 issus des données hospitalières. Si la natalité diminue, il dévoile aussi une légère baisse de la mortinatalité.
Le rapport de la DREES partage les données des naissances survenues sur le territoire français, l’âge des mères à l’accouchement, les effectifs des naissances totales et vivantes, les taux de mortinatalité selon l’âge des mères, l’âge gestationnel et la pluralité, le taux de prématurité, les taux de faible poids à la naissance et la proportion de naissances multiples. Les données sont issues des Programmes de médicalisation des systèmes d’information, calculées à partir des séjours hospitaliers des mères.
Le nombre de naissances diminue en 2022
Le nombre de naissance baisse en France métropolitaine. Après une légère augmentation en 2021 avec 702 363 naissances, on passe à 688 220 naissances en 2022. Près de 5,3% des mères sont âgées de 40 ans ou plus (5% en 2021) et 1,5% ont moins de 20 ans (1,4% en 2021).
Le taux de mortinatalité baisse
Pour 2022 , on passe à un taux de mortinatalité de 8,8 enfants pour 1 000 (8,9 pour 1 000 en 2020 et 2021). Ce taux rencontre des hétérogénéités dans l’hexagone : 7,6 en Occitanie et Normandie et 9,3 en Île-de-France.
Le taux varie aussi en fonction de l’âge de la mère – il est deux fois plus élevé pour les femmes de 40 ans ou plus comparativement à celles âgées de 30-34 ans – et la gémellité, il est en effet quatre fois plus élevé en cas de grossesse multiple.
Le taux de prématurité est stable
En 2022, le taux de prématurité s’élève à 6,6% (naissances vivantes) et se stabilise depuis 2018. La prématurité concerne davantage les grossesses multiples (une sur deux).