Ressentir une gêne ou un inconfort pendant le rapport sexuel est loin d’être anecdotique. Selon une enquête menée par la marque de préservatifs Durex, une femme sur deux est concernée.
Une récente étude initiée par Durex confirme le tabou qui plane sur la sexualité des femmes. Sur 2000 femmes interrogées, presque 50 % d’entre elles déclarent être gênées pendant un rapport sexuel. Lorsqu’elles précisent la fréquence de la gêne, elles sont 16% à admettre que la gêne est récurrente : « souvent » ou « tout le temps ».
Quelles sont les causes de cet inconfort ?
Selon les femmes interrogées, il y a plusieurs raisons à cet inconfort. La sécheresse vaginale est la cause la plus fréquente, elle concerne 46% des femmes. Mais les répondantes évoquent aussi le manque d’excitation et une lubrification insuffisante des préservatifs.
Entre méconnaissance et tabou
Parler de satisfaction sexuelle est ancrée chez les hommes mais beaucoup moins chez les femmes ! D’ailleurs 60% des femmes interrogées souhaiteraient que parler sexe ouvertement soit plus acceptable et 72% estiment qu’il existe un tabou autour de la sexualité féminine.
Mais qu’en est-il de l’éducation sexuelle ? Là aussi, des efforts sont à faire à l’école puisque pour 60% elle est insuffisante.