Des chercheurs ont retrouvé des anticorps contre le Sars-CoV2 dans le sang du cordon des nouveau-nés dont les mères ont été vaccinées contre la Covid19.
Il ne s’agit que de résultats préliminaires, mais ils restent néanmoins encourageants. En effet, une étude menée en Israël, là où plus de la moitié des habitants ont reçu la vaccination, suggère que la vaccination des femmes enceintes présenterait des bénéfices sur le nouveau-né.
Le vaccin passe la barrière placentaire
Pour parvenir à ces conclusions, ils ont étudié une cohorte de 20 femmes, âgées en moyenne de 32 ans et dont l’accouchement a eu lieu en moyenne à 39 semaines de gestation.
Ces femmes ont reçu la vaccination pendant la grossesse, le temps médian de la 1re ou la 2e dose de vaccination (ARNm) administrée jusqu’à l’accouchement était respectivement de 33 et 11 jours. En analysant le sang du cordon, tous les nouveau-nés présentaient des Ig G spécifiquesanti-S et anti-RBD et le sang maternel révélait des résultats similaires. Le titrage de ces Ig G dans le sang du cordon était directement corrélé avec le temps écoulé depuis l’administration de la 1re dose de vaccin.
Une étude de plus grande ampleur est nécessaire, pour autant, ces résultats montrent que l’administration du vaccin à ARNm aux femmes enceintes a permis d’induire une réponse sérologique maternelle ainsi qu’un transfert transplacentaire permettant de protéger l’enfant à venir du virus SARS-Cov-2.