Dans la stratégie nationale de prévention et de protection de l’enfance 2020-2022, le secrétaire d’État, Adrien Taquet, avait annoncé en octobre 2019 de nouvelles mesures dont certaines touchaient l’entretien prénatal précoce en le rendant obligatoire. Chose faite puisqu' un amendement l'a passé obligatoire depuis le 1er mai 2020. 

Mis en place par le plan périnatalité 2005-2007, cet entretien a été développé entre autres pour répondre à des conditions favorables d’humanité et de proximité en périnatalité mais aussi pour renforcer la prise en charge des femmes, des couples en difficulté. Réalisé par les sages-femmes, gynécologues, médecins généralistes, ce rendez-vous de 45 minutes est une belle opportunité d’échange entre professionnels et patientes ou couple pour cibler de façon personnalisée les besoins des futurs parents. Pourtant, il est déserté, l’Enquête nationale périnatale de 2016 rapportait qu’il ne concernait que 28,5% des femmes.

Le gouvernement vise ainsi à cibler la période de la grossesse, là où de profonds changements s’opèrent, là où des facteurs de risque peuvent se surajouter pour agir le plus précocement possible afin de répondre aux besoins des enfants et de leurs familles.

Le fait d'avoir rendu obligation l'entretien prénatal précoce n’empêche pas pour autant d’expliquer en amont et en toute bienveillance aux femmes, comme aux couples les objectifs de celui-ci !

Source :
Communiqués et dossier de presse - Stratégie nationale de prévention e de protection de l’enfance 2020-2022 - 14/10/2019