Le 26 janvier dernier les étudiants ont aussi pris part à la mobilisation nationale pour clamer haut et fort que même en pleine crise sanitaire, ils devraient pouvoir poursuivre leurs études dans le respect d’un protocole sanitaire strict.
Le premier confinement lié à la crise sanitaire a plongé les étudiants dans une situation dramatique. Selon une enquête de la Fédération des associations générales étudiantes (FAGE) réalisée par IPSOS, 84% des étudiants déclaraient avoir décroché de leur formation à cause de la crise sanitaire. Pire encore, les pensées suicidaires lors du confinement concernaient 23% des étudiants.
Suite à ce constat, la FAGE a appelé à la mobilisation le 26 janvier pour que les étudiants puissent assister en présentiel aux enseignements des universités dans le respect des règles sanitaires.
La mobilisation a réuni entre 3000 et 4000 étudiants répartie dans toute la France. Même si le Président de la République avait annoncé le 21 janvier dernier quelques avancées dont la possibilité d’1 jour par semaine en présentiel à l’université, deux repas à 1€ proposés par le CROUS et la mise en application d’un chèque psy, permettant de consulter un.e professionnel.le sans avancer les frais, les étudiants ne lâcheront pas!
Comme l'explique Fanny Toussaint, Présidente de l’ANESF (Association Nationale des Étudiant·e·s Sages-Femmes), à PDSF, « nous allons poursuivre les actions effectuées, que ce soit les différentes lignes d'écoutes mises en places, les distributions alimentaires qui ont lieu très régulièrement, le travail sur la précarité menstruelle et la distribution de protection périodiques, le relai de la parole des étudiant.e.s, la mise à disposition de séances gratuites avec une psychologue ».
En ce qui concerne les étudiants sages-femmes, à ce jour, les cours sont effectués à distance dans les établissements de formation en maïeutique, seuls certains travaux pratiques sont maintenus en présentiel.
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