Six étudiantes sages-femmes ont mis la barre haut en présentant leur travail de fin d’études. C’était au 31e Grand Prix evian, qui s’est déroulé les 17 et 18 octobre 2022, à Evian-Les-Bains. Retour sur ces riches échanges entre sages-femmes.
Le Grand Prix evian met à l’honneur la profession sage-femme depuis 1992. En récompensant les meilleurs mémoires, ce prix est un véritable tremplin pour les jeunes sages-femmes lauréates.
Cette année, 6 lauréates ont partagé leur travail dans une présentation orale, format 180 secondes, devant les invités et les membres du jury : Juliette Larivière, sage-femme lauréate 2021 du Prix Spécial du Jury, Claudine Schalck, sage-femme, psychologue clinicienne et autrice, Alexandra Musso, enseignante sage-femme à l’École de Sages-Femmes de Nice, Claude Doyen, vice-doyenne de l’École de Sages-Femmes des Hôpitaux Universitaires de Strasbourg et Micheline Boivineau, Présidente de l’Association Nationale des Sages-Femmes Territoriales.
On peut saluer la qualité de leurs mémoires tant en matière d’originalité que d’innovation
Pour 2002, le Prix Scientifique a été décerné à Léna Porta, étudiante sage-femme de Nice, pour son mémoire intitulé « Vécu du premier examen gynécologique : quels facteurs peuvent l’influencer ? ». Ce travail met en lumière que 20% des femmes ne bénéficient pas de suivi gynécologique. Un fort pourcentage qui s’explique par l’impact négatif que peut générer le premier examen gynécologique. Pourtant le suivi gynécologique est essentiel en matière de prévention.
Et Emma Coutadeur, étudiante sage-femme de Foch (Suresnes) a remporté le Grand Prix Spécial du Jury pour son travail « Les troubles du comportement alimentaire et la périnatalité : une influence bilatérale ».
Dans ce mémoire, Emma cherche à mieux comprendre comme les femmes enceintes atteintes de troubles du comportement alimentaire vivent leur parcours de soin. Même si les femmes sont plus anxieuses durant ce parcours, elles sont plus susceptibles d’entreprendre une thérapie pendant la grossesse pour mettre toutes les chances afin de favoriser la santé de leur bébé.
Les autres lauréates ressortent aussi gagnantes du 31e Grand Prix evian, on ne peut que les féliciter pour leur apport à travers leur mémoire pour la profession. Bravo à elles !
- Audrey Fabre, ESF Saint-Antoine / Sorbonne Université, pour « Nouveaux nés réhospitalisés pour ictère en néonatologie de type III, après leur sortie de maternité : étaient-ils sortis trop tôt ? »
- Assetou Fofana, ESF Paris Baudelocque, pour « Typicité des pratiques de protection périnéale des sages-femmes exerçant en maisons de naissance en France »
- Camille Marolle, Faculté de médecine et maïeutique de Lille / Université catholique de Lille, pour « Représentation de la vie affective et sexuelle des adolescentes en situation de handicap mental – Études qualitatives auprès de parents ordinaires »
- Pauline Elégoët, ESF Foch de Suresnes, pour « Évaluation des pratiques professionnelles des sages-femmes libérales sur le dépistage de l’infection à Chlamydia trachomatis ».
La relève est assurée, c’est sûr ! Merci à evian de mettre la profession à l’honneur, une profession indispensable pour favoriser la santé des femmes de la préadolescence à la ménopause, et celle des nouveau-nés.
On a hâte de connaître les sujets de la 32e édition !