Suite à la « grève des IVG » lancée par le SYNGOF, Le grand public comme les instances de professionnels de santé se mobilisent pour condamner cette initiative qui met en péril le droit des femmes.
Pour négocier le plafonnement des garanties d'une assurance professionnelle, le SYNGOF (Syndicat National des Gynécologues et Obstétriciens de France) a décidé de faire pression sur le ministère en prenant le corps des femmes en otage avec une « grève des IVG ». L’action communiquée à ses membres dans un mail le 12 mars a rapidement atteint la sphère publique le lendemain en suscitant de vives réactions.
« Inadmissible » pour la ministre de la santé Agnès Buzyn, « une telle attitude serait en contravention claire avec les obligations déontologiques. Cela serait un acte inexplicable et injustifiable, aux conséquences potentiellement dramatiques » publie le communiqué de l’Ordre des médecins. Le CNSF (Collège National de France) se positionne aussi et « condamne avec fermeté les menaces » et rappelle l’importance de « l’implication des professionnels de santé pour préserver ce droit ».
Depuis mercredi, des femmes et des hommes de toute la France se mobilisent pour envoyer un courrier à l’Ordre des médecins. Mis en place par une militante féministe Anaïs Leleux, à travers ce courrier elle souhaite qu’un plus grand nombre interpelle l’Ordre des médecins car comme on peut lire dans son compte Twitter « il est temps que l'Ordre des médecins mette le Syndicat des gynécos du mal hors d'état de nuire » .