L’application Efelya, dédiée à l’accompagnement médicale personnalisé de la grossesse vient de révéler les résultats de son étude sur le suivi de grossesse et du post-partum, menée auprès de 509 français âgés de 18 à 50 ans.
Fondée par la sage-femme Florine Duplessis, passionnée par la santé des femmes, l’application médicale Efelya accompagne de façon personnalisée le suivi des femmes avant, pendant et après la grossesse. Qualifiée de dispositif médical, l’application a vu le jour alors que les déserts médicaux augmentent et que le nombre de professionnels spécialisés dans le suivi obstétrical décroit. Son objectif est de détecter et d’anticiper les risques de grossesses pathologiques. Aujourd’hui, Efelya compte 90 000 abonnés à travers 120 pays, 35 praticiens experts (obstétriciens, sages-femmes, anesthésistes…), des centaines de contenus podcasts, vidéos …
Les Français et le suivi de grossesse
Pour mieux appréhender les besoins des Français lors de la grossesse et après l’accouchement, Efelya, en collaboration avec l’institut de sondage Createst, a mené une étude. Les résultats dévoilent que les plus jeunes utilisent une application de grossesse. En effet, 37% des mères ou futures mères âgées de 18 à 34 ans utilisent une application comparativement à 9% des 35-50 ans.
Une bonne nouvelle, la nouvelle génération, les 18-34 ans, s’oriente de plus en plus vers les sages-femmes (vs 36% des 35-50 ans).
Par contre, 12% des mères et futures mères ne se sentent pas libres de poser toutes leurs questions. Pour48%, c’est parce qu’elles jugent le corps médical trop expéditif et peu à l’écoute, 55% sont gênées de poser certaines questions et 16% ont des difficultés à trouver un spécialiste autour de leur domicile.
Et le coparent ? Pour 50% des femmes interrogées, le coparent n’a pas été assez accompagné lors de la grossesse ou à la naissance de l’enfant.
Et le post-partum ?
Alors que l’entretien postnatal précoce est devenu obligatoire en juillet dernier pour repérer les premiers signes de la dépression, l’étude met en lumière l’état psychologique des femmes après l’accouchement. Elles sont 60% à avoir vécu un épisode dépressif de quelques jours ou sur du plus long terme après l’accouchement. Elles étaient tout de même 19% à avoir mal vécu le post-partum et s’être senties dépassées. Malgré la grande proportion de femmes en détresse après l’accouchement, 82% n’ont pas consulté, car elles pensaient (pour 56%) que leur état passerait avec le temps.
Une naissance chamboule l’équilibre familial et cette étude le confirme puisque 33% des mères déclarent rencontrer des difficultés pour retrouver un équilibre. Les coparents sont aussi impactés, 16% éprouvent des difficultés et 17% de façon plus grave.