Des chercheurs ont évalué les effets des d’acides gras polyinsaturés à longue chaîne oméga-3 apportés pendant la grossesse par l’alimentation ou supplémentation sur les issues maternelles, périnatales et néonatales. Pour cela, ils ont analysé 70 essais cliniques randomisés, qui comprenaient 19 927 femmes où les interventions comparaient l’apport d’oméga 3 (alimentaire ou supplémentation), placebo ou bien l’absence d’oméga-3. La plupart des études ont été menées dans des pays à revenus moyens ou élevés.

Des résultats encourageants

Ils ont constaté une diminution des risques de prématurité chez les femmes consommant des oméga 3 comparativement à celles qui n’en consommaient pas, avec pour les naissances avant 34 SA , 4,6 % versus 2,7% (RR 0,58, IC 95% 0,44 à 0,77) et avant 37 SA, 13,4% versus 11,9% ( ratio de risque (RR) de 0,89, intervalle de confiance à 95% (IC) de 0,81 à 0,97).
Ils ont également découvert une réduction du risque de faible poids à la naissance (15,6% contre 14%; RR 0,90, IC 95% 0,82 à 0,99), et du risque de décès périnatals,  avec une moindre significativité, (RR 0,75, IC 95%: 0,54 à 1,03).

Ces résultats sont donc en faveur d’un apport d’oméga 3  qu’il soit alimentaire ou en supplémentation chez la femme enceinte pour améliorer le devenir de la grossesse et de l’enfant.
 

Mais quel dosage recommander aux femmes enceintes ?
 

Selon l’Institut pour la santé et la recherche médicale du sud de l’Australie (South Australian Health and Medical Research Institute, SAHMRI), la recommandation donnée aux femmes enceintes est de consommer des suppléments d’omega-3 (DHA  et EPA) à raison de 500 mg minimum tous les jours dès 12 semaines de grossesse.

Sources :
Omega‐3 fatty acid addition during pregnancy – Cochrane Library
https://www.sahmriresearch.org/our-research/themes/healthy-mothers-babies-children/research-list/omega3