Dans un communiqué en date du 17 novembre 2021, le Collège National des Gynécologue et Obstétriciens Français (CNGOF), le Groupe de Recherche sur les Infections pendant la Grossesse (GRIG), préconisent de proposer une « troisième dose de vaccin anti SARS-CoV2 aux femmes avec désir de grossesse ou enceintes, quel que soit le terme de la grossesse, lorsque le schéma initial date de plus de 6 mois ».

Les femmes enceintes font partie d’une population à risque de formes graves et ce d’autant plus lorsqu’il existe une comorbidité. Une femme enceinte infectée par le SARS-CoV2 a un risque 18 fois plus élevé d’être admise en soins intensifs, un risque multiplié par 2,8 de perte fœtale et par 5 d’admission de nourrisson en soins intensifs. Ces chiffres peuvent être augmentés en cas de comorbidité.
Les données scientifiques sont rassurantes  et montrent que les vaccins sont sûrs, efficaces et qu’ils n’ont pas d’effets tératogènes et sur la reproduction. Aussi, elles prouvent que les femmes enceintes vaccinées sont moins souvent contaminées.
Pour ces raisons, le CNGOF, le GRIG et comme l’ACOG ( American College of Obstetricians and Gynecolgists) sont en faveur de la troisième dose vaccinale chez les femmes enceintes dont l’immunité baisse dans le temps et dont la vulnérabilité est accrue.