Le prolapsus est une pathologie inconfortable qui peut être considérée honteuse par certaines femmes.  Elle touche aux activités de la vie quotidienne et à la féminité, il est donc important d’ouvrir le dialogue sur ce sujet encore tabou.

Pour aider les femmes à mieux comprendre le prolapsus, la HAS a publié une fiche conseils. Elle vise a expliquer la pathologie, à en connaître les facteurs de risque, les symptômes ainsi que les différents traitements.

Les traitements 

Pour les traitements, la fiche met en avant les conseils hygièno-dietétiques : perdre du poids et privilégier une bonne hygiène alimentaire, traiter la constipation chronique, mieux gérer les efforts de poussée aux toilettes, mieux gérer la manière de porter des charges , mieux gérer les efforts de poussée lors de la toux, limiter la sédentarité, favoriser l’activité physique.

En première intention, seront proposés les traitements conservateurs. Parmi eux, le pessaire que les femmes, quel que soit leur âge et la sévérité du prolapsus, peuvent utiliser en permanence ou ponctuellement. Aussi, la réeducation périnéale avec une/un sage-femme ou une/un kinésithérapeute, est proposée seule ou associée à l’utilisation du pessaire, pour renforcer les muscles pelviens et prévenir les situations à risque.

Si les traitements conservateurs n’ont pas suffit à résoudre le problème, la patiente choisira en collaboration avec le médecin la solution chirurgicale la plus adaptée au type de prolapsus et en fonction de ses attentes. Il existe différentes techniques, la suture des ligaments et des muscles du bassin (chirurgie par voie vaginale), le recours à une prothèse pour replacer les organes en position haute (la chirurgie par voie abdominale) ou la colpocléisis, une technique qui consiste à fermer le vagin de façon définitive.
 

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