Pour des éventuels risques de malformations congénitales orofaciales, l’ondansétron ne doit pas être utilisé au 1er trimestre de la grossesse.
L’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) en accord avec l’Agence européenne des médicaments (EMA) viennent de communiquer de nouvelles informations concernant l’utilisation de l’ondansétron (Zophren ® et les génériques) pendant la grossesse.
Indiqué en cas de nausées et vomissements suite à certaines chimiothérapies, radiothérapies et en post-opératoire, sa prise au 1er trimestre de la grossesse serait associée, selon des études épidémiologiques, à des malformations congénitales orofaciales (fentes labiales et palatines).
Dans une « étude de cohorte portant sur 1,8 millions de femmes enceintes, l’ondansétron a été associé à un risque augmenté de fentes labiales : 3 cas supplémentaires sur 10 000 femmes traitées ».
L’ondansétron ne doit donc plus être prescrit chez la femme enceinte au 1er trimestre de grossesse par mesure de précaution.
De plus, les femmes, en âge de procréer, traitées par cet antiémétique devront bénéficier d’une contraception efficace.