Une vocation ? Un hasard ? Pourquoi avoir choisi le métier de sage-femme. Aurélie, 20 ans, en 4e année d’école de sage-femme à Tours, nous livre son témoignage et nous fait partager ses réflexions sur sa vie d’étudiante et la profession.
Pourquoi avoir jeté votre dévolu sur cette profession?
Le métier de Sage-Femme s’est rapidement présenté à moi. Je voulais être
auprés des femmes tout au long de leur vie et particulièrement au moment de la naissance de leur(s) enfant(s).
Je n’avais pas vocation à soigner des patientes, à traiter des maladies. Je me voyais davantage les accompagner dans leur vie de femme, tant pour le suivi gynécologique classique, la sexualité, que pour le suivi de grossesse et la naissance.
Bien sûr, le métier de Sage-Femme n’est pas tout rose. Il y a des moments heureux et d'autres moins, voire pas du tout, mais il est également important de les soutenir dans des situations difficiles, telles que les annonces de malformation, de deuil..
Ainsi, c’est la globalité et la diversité du métier qui m’ont attirées dans cette formation et qui me tiennent toujours à cœur aujourd’hui.
Quelles sont les difficultés rencontrées en tant qu’étudiantes?
Au quotidien, ce n’est pas toujours évident .La formation est intense, alternant cours, stages, examens et bientôt le mémoire ! Il arrive aussi que nous soyons confrontés à des professionnels n’ayant pas envie d’encadrer les étudiants…
Comment envisagez-vous votre activité lorsque vous serez diplômée?
En tant que jeune diplômée, je me vois sage-femme hospitalière dans une maternité de type 2b ou 3 pour acquérir le plus d’expérience possible.
Et l’évolution de la profession: pessimiste ou optimiste? Comment voyez-vous son avenir?
Je suis plutôt optimiste! Je vois les sages-femmes promouvoir la physiologie et répondre au maximum aux attentes des futurs parents dans les maisons de naissance.
Je vois aussi un élargissement des compétences avec une délégation de certaines tâches par les gynécologues- obstétriciens.
Une anecdote à raconter ?
Lors d’un stage dans un service de grossesses pathologiques, une maman m’a dit que j’étais sa belle-fille parce que dès que je rentrais dans sa chambre, son bébé n’arrêtait pas de bouger dans son ventre. Selon elle, il était content de me voir et amoureux de moi…