L’association Amref a célébré récemment les premiers résultats de la campagne « Stand Up For African Mothers ». Frédérique Teurnier, sage-femme française, marraine du programme de formation de l'Amref et représentante de l'International Confederation of Midwives nous en dit plus sur son implication au sein du projet.
Depuis quand êtes-vous impliquée dans la campagne "Stand Up For African Mothers" ?
Je suis investie dans le projet depuis 3 ans, j’ai participé à la mise en place du programme et à son déploiement en Afrique.
Comment vous investissez-vous ?
J’ai supervisé les programmes de formation avec les sages-femmes locales, on a beaucoup travaillé sur la mise en place du e-learning, la plateforme informatique, sa mise en œuvre, l’achat de tablettes, de clé usb, la formation des jeunes sur place en Côte d’Ivoire et au Ghana.
Sage-femme en France et au Sénégal, quelles différences ?
Nous sommes les mêmes et en même temps, nous sommes très différentes. On est différente par notre mode d’exercice, les moyens que l’on a pour exercer. La France est un pays privilégié, même si des choses restent à faire, c’est vrai que les sages-femmes africaines m’ont surprise par la capacité dont elles font preuve pour trouver des solutions malgré le peu de moyens.
Si l’on pouvait exaucer 2 vœux, 1 pour les femmes et 1 pour les sages-femmes, que demanderiez-vous ?
Je demanderai même pour les 2, plus de sages-femmes bien formées, compétentes, de l’empathie, c’est ça qui aide les femmes et qui contribue à de bonnes conditions de travail. Finalement, si l'on veut que les femmes soient heureuses il faut que nous aussi soyons heureuses au travail !
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